C’est à Denens (VD), au soir du 3 juin 2021, pour la fête des bénévoles de la paroisse réformée de l’endroit que j’ai repris le fil des mots contés.
Nous avons d’abord cheminé avec le « Samaritain », vous savez, celui qui s’arrête pour s’occuper d’un blessé dévalisé par des bandits (évangile de Luc, chapitre 10 dès le verset 30).
La deuxième histoire mettait en scène deux équipes de peintres, des chinois et des byzantins qui, sans vraiment savoir qu’ils étaient ensemble pour le faire, créèrent un ensemble de peinture magnifique. (JC Carrière, « le cercle des menteurs »)
En ce 2 octobre 2019, c’est par une jolie éclaircie que deux jeunes dames se sont arrêtées au bord du Léman entre Vevey et La Tour pour écouter deux histoires de tours. Reprise de « Tout en tours ».
Avec d’abord une histoire qui est passée de la bouche d’une conteuse très discrète dont je ne connais pas le nom, à mes oreilles. Je ne peux citer aucune référence, mis à part qu’il s’agit de « la tour jusqu’à la lune ». On s’est bien amusées de ce roi obstinément curieux !
La deuxième histoire le récit de Babel (Genèse 11, 1-8) introduit par quelques mesures de « assis sur le bord du monde » de Francis Cabrel.
En cours de récit, nous avons fait une brève incursion dans l’imaginaire Estonien.
Quatre personnes se sont arrêtées pour écouter d’abord l’histoire d’un homme paralysé dont les amis se sont mis en quatre afin de lui permettre de se trouver face à Jésus; le texte est issu de la Bible, dans l’Evangile de Luc, chapitre 5, versets 17 à 26.
Nous sommes ensuite partis dans les Alpes, découvrir la légende du pont du diable « des Schöllenen », dont l’image ci-contre est la représentation.
Le diable peint sur la muraille. Roland Zumbühl (Picswiss), Arlesheim (Commons:Picswiss project) — http://www.picswiss.ch/geo.html ; Wandbild « Teufel und Ziege » in der Schöllenen (Teufelsbrücke)
Un conte merveilleux, le prince serpent (conte-type 433) qui montre comment l’héroïne a su trouver le chemin du prince charmant bien caché sous tant d’écailles, d’écorces et de misère.
Ce conte faisait écho à l’histoire du début, où nous avons suivi les pas de Jésus, dans l’évangile de Luc (chapitre 4,31 – 5,11). Il commence par extraire des démons et des fièvres, puis il permet à quelques pêcheurs de sortir tant et tant de poissons de l’eau.
Et parlant du public, plusieurs personnes ont été tentée d’écouter un moment : d’abord une dame et ses deux filles, puis un couple, et une habituée. En cours de conte, une autre dame a été attirée… et est restée scotchée.
18ème rencontre au bord du Léman. Deux ânesses, avec chacune son propriétaire. L’une qui voit un ange, et parle à son propriétaire, l’autre « boit la lune »…
C’est l’histoire de Balaam et de son ânesse, dans la Bible, dans le livre des Juges, au chapitre 22.
L’autre est une légende gruyérienne, celle de « la fontaine de Lessoc », dont vous pouvez admirer ici le joli toît, protégeant tout un chacun des reflets intempestifs de la lune.
17ème épisode. Nouvel endroit pour les contes sur les quais. Quelques personnes se sont installées dans cet endroit agréable et ombragé et ont écoutée ces deux histoires qui débordaient en tous sens :
Le moulin au fond de la mer, conte norvégien, met en scène un moulin à manivelle qui produit ce qu’on lui demande, mais dont il faut bien connaître le fonctionnement, faute de naufrage !
L’histoire biblique en écho se déroulait au bord du lac de Galilée, quand quelques pêcheurs ont obéi à un ordre déroutant : jeter leurs filets dans une eau qu’ils viennent de quitter où plus aucun poisson ne semblait se trouver. A lire dans la bible, dans l’évangile de Luc, chapitre 5.
16ème épisode (NT) ce chaud et ensoleillé mercredi 20 juin sur les quais de Vevey.
Plusieurs personnes se sont arrêtées, deux autres sont venues exprès pour écouter ces deux histoires à l’ombre d’un grand arbre.
Première histoire : un conte de sagesse dévoilant comment un roi voulu truquer le hasard, et comment son jardinier et futur gendre su garder la vie en jouant avec. « Hassan le clairvoyant », Conte de sagesse, par Praline Gay-Para dans Contes populaires de Palestine, éd. Babel 2003
Deuxième histoire : nous suivons notre personnage faisant la lecture du jour, un peu au hasard, devant les notables de son village. Texte dans la Bible, Luc 4, dès le verset 14 jusqu’au 30.
Pour commencer, j’ai raconté un conte de sagesse norvégien, « les sept pères »; où le héros rencontre des générations et des générations, avant de se rencontrer.
Ensuite, nous avons suivi Jésus dans un parcours l’amenant d’une reconnaissance fondamentale à un positionnement déterminé dans sa vie d’humain. Le texte se trouve dans la Bible, évangile de Luc, la fin du chapitre 3 et le chapitre 4, jusqu’au verset 13.
L’image évoquant la généalogie est tirée de « une bible », livre illustré par Rébecca Dautremer, avec son aimable autorisation. D’autres images se trouvent ici : rebeccadautremer.fr
Mercredi 20 septembre 2017 sur les quais de Vevey, nous sommes d’abord partis au chevet d’un sultan plongé dans un profond ennui, qu’un vieil homme vient distraire en lui faisant découvrir une autre vie.
Nous avons ensuite rejoint les deux épouses du patriarche Jacob, le jour où l’aîné des enfants apporte des fruits de mandragore, et que la négociation s’ouvre entre les deux femmes pour savoir qui les mangera. (la Bible, livre de la Genèse, chapitres 29 et 30)
En ce chaud après-midi de fin juin, nous sommes passés entre les gouttes au bord du Léman. Une atmosphère orageuse pour écouter d’abord « le violon magique », conte tzigane, où la rivalité conduit Suzon à assassiner sa sœur.
La deuxième histoire nous fait sentir la rivalité d’Esaü et de son frère Jacob dès le sien de leur mère. Raconté à partir des chapitres 25 et 27 de la Genèse, au début de la Bible.
Cet épisode de mai 2017, auquel quelques enfants et quatre adultes ont assisté, nous aura mené loin des paisibles eaux du Léman, dans plusieurs lieux désertiques, où l’eau est tellement précieuse.
Tout d’abord, nous nous mettons en bouche avec un conte de sagesse, retranscrit par Jean-Claude Carrière dans : « Le cercle des menteurs ». Où l’on découvre comment un roi arrive, avec une certaine brusquerie il est vrai, à préserver le bonheur de l’un de ses sujets des plus humbles, en le nommant «gardien de l’eau du paradis».
Ensuite, notre deuxième histoire nous a abreuvés avec le chapitre 26 de la Genèse (dans la Bible) où nous avons suivi Isaac, fils d’Abraham, cherchant la juste distance avec le peuple vivant sur la terre de son refuge. Tout en creusant des puits…
Mercredi 12 avril 2017, par un soleil resplendissant sur les quais de Vevey, une dizaine de personnes (adultes et enfants) se sont arrêtées pour écouter deux histoires mettant en scène des pères et leurs fils.
Pour commencer, Abraham, sa relation au dieu unique, pour qui il pose tant et tant de pierres blanches, et pour qui il risque même la vie de son fils. Et ce fils rempli de tant de confiance.
La deuxième histoire, je l’ai trouvée dans un ouvrage d’Henri Gougaud, c’est un conte de sagesse nommé « le collier ».
Du désordre dans l’ordre des épisodes ?
Pour ce rendez-vous sur les quais durant la semaine Sainte, il fallait des histoires de circonstance. En prévoyant tout ça un peu à l’avance, il m’est apparu rapidement qu’il fallait là de la gravité, et que les deux histoires romantiques devaient trouver une autre place. C’est ainsi que la recherche d’une épouse pour Isaac, et l’histoire du chasseur invisible, devaient passer avant, au mois de mars donc.
Voilà pourquoi l’épisode 10 a été raconté après l’épisode 11 !
Maintenant, après avoir vécu Vendredi Saint, écouté le récit de la Passion du Christ, tant de similitudes et de parallèles m’apparaissent. Peut-être à discuter un jour ou l’autre avec un théologien ?
Le 14 décembre 2016 au Café du Marché de Payerne, j’ai raconté le silence obligé de Zacharie, tout au début de l’Evangile de Luc (Luc 1, 5-25, 39-45 et 56-79).
En parallèle, j’ai raconté le conte des frères Grimm le fils de roi qui n’avait peur de rien.
Dans le thème « se taire » ou dit autrement « choisir ses mots », j’ai également raconté une aventure de Nasreddin Hodja, et l’empreinte de l’ange, trouvé dans un ouvrage de Henri Gougaud.
Comme Noël s’approche, j’ai encore raconté « le Noël d’Ali » écrit par Philippe Merieux.
Le Café du Marché de Payerne était plein au soir de ce 9 novembre, pour une soirée de contes et histoires bibliques en échos. Une soirée, c’est plus long qu’une demie-heure sur les quais. C’est pourquoi après les deux histoires du 8ème épisode, j’ai repris les deux histoires de l’épisode précédent.
La première histoire était un conte de Grimm : l’Ondine de l’étang (181), où un meunier choisit le chemin facile que lui propose l’ondine pour devenir riche, sans réaliser qu’il compromet ainsi l’avenir de son fils nouveau-né. Bien plus tard, pour sauver ce fils devenu adulte, sa jeune épouse prendra un rude chemin et obtiendra l’aide d’une vieille femme bienveillante.
La deuxième histoire était celle des chemins parallèles de Abram et de son neveu Lot, jusqu’au moment où ils doivent séparer leurs deux clans, Lot choisissant de prendre le chemin à l’aspect paradisiaque, laissant la route aride et désertique à Abram.
A lire dans la Bible, au livre de la Genèse, chapitres 12 et 13 (Gn 11.31-13.18)
Ce mercredi 12 octobre 2016, par une fraîche après-midi automnale, quelques personnes sont venues écouter deux histoires au bord du lac.
La première : l’histoire d’un père demandant à ses filles trois filles comment elles l’aiment, et qui n’apprécie absolument pas sa réponse : « je t’aime comme le sel ».
La deuxième histoire récit le récit de la vie de la femme de Lot, et comment elle s’est retournée alors qu’il n’aurait pas fallu. Tirée principalement du chapitre 19 de la Genèse, dans la Bible.
Pour cette histoire-là, je me suis beaucoup inspirée du travail de Véronique Isenmann, dont les références d’un livre se trouveront prochainement sur une page en lien ici même.
Le 22 septembre 2016, sur le quai Perdonnet à Vevey, j’ai eu le plaisir de raconter à quelques personnes deux histoires de fidélité.
La première était une traversée de la vie de Sara, l’épouse d’Abraham, que l’on peut lire dans le livre de la Genèse, dans la Bible. Elle se trouve aux chapitres 12, 13, 15 à 18 puis 20 à 23. Plusieurs auteurs ont inspiré mon récit…
On y entendait comment cette vieille femme, par fidélité pour son homme, a menti à Pharaon, puis comment elle a tenté d’aider Dieu à accomplir sa promesse, la violence que cela a suscité en elle, et enfin comment elle devint mère en riant, dans son grand âge.
La deuxième histoire était un conte zen, « les canards mandarins et le samouraï » que l’on peut trouver dans : Les plus beaux contes zen , Henri Brunel , éditions Calmann-Lévy.
Joli moment, ce 18 mai : quelques adultes et une dizaine d’enfants se sont arrêtés sur les quais de Montreux, le temps d’écouter deux histoires, en y participant.
Deux histoires mettant chacune en scène un dialogue emprunt de respect.
Evangile de Luc 2, 41 à 52, puis le conte d’un vieil ermite « mal-entendant ».
Ce mercredi 20 avril 2016, quelques amis auditeurs et moi avons tenté de nous élever et de nous rapprocher du ciel.
Avec d’abord une histoire qui est passée de la bouche d’une conteuse très discrète dont je ne connais pas le nom, à mes oreilles. Je ne peux citer aucune référence, mis à part qu’il s’agit de « la tour jusqu’à la lune ».
La deuxième histoire le récit de Babel (Genèse 11, 1-8) introduit par quelques mesures de « assis sur le bord du monde » de Francis Cabrel.
En cours de récit, nous avons fait une brève incursion dans l’imaginaire Estonien.
On s’est bien amusés de ce roi obstinément curieux !
Par la douceur d’un début de soirée presque printanier, quelques passants se sont finalement arrêtés pour écouter un bout de ce troisième épisode. Au programme, la légende de l’Ile d’Ys dans le Finistère breton aurait accompagné le récit du déluge, mais fut finalement la seule histoire contée, faute de temps. En effet, les oreilles attentives sont arrivées tard, et le temps de mon accompagnant du jour était compté…
Mercredi 16 septembre 2015, par un soleil et une météo remarquables sur les quais de Montreux, le public de ce 2ème épisode de « la Bible en échos » a entendu d’abord l’histoire des chapitres 2, 3 et 4 du premier livre de la Bible : la Genèse.
C’est là que l’on découvrait comment, modelé de glaise ou fabriqué/sorti de l’humain, d’indifférenciés fusionnés, les humains avaient découvert le monde du choix et de la liberté, pour arriver peu à peu à assumer cette liberté et ses conséquences. Où l’on a entendu également comment Dieu a marqué l’humanité du seau de son amour.
En deuxième partie, nous avons parcouru à grande vitesse le conte des « deux frères », conte de Grimm : où deux jumeaux accompagnés d’une quirielle d’animaux vivent des aventures séparés l’un de l’autre, pour se retrouver et s’entraider dans la difficulté.
Ce premier épisode a eu lieu sur les quais de Montreux, le 24 juin 2015.
J’ai raconté :
le mythe de la création du monde dans la vision scandinave.
le début de la bible, Genèse 1 à 2.3
Je me suis inspirée d’un conte que Christophe Colpaert (dit « Le beau Léon ») a écrit en 2013, qui est basé sur la mythologie scandinave (Viking), et d’informations documentaires trouvées dans :
J. Lacarrière, Au coeur des mythologies, en suivant les dieux, éd. Philippe Lebaud 1998, Paris
P. Wilkinson et N. Philip, La mythologie, éd. Mondo 2008, Vevey
